Opéra promenade

Sans crier gare

De C. Tabet / Ph. Mion, E . Roche, A. Spirli et O. Urbano
,
2009
Avec le soutien du Fonds de création lyrique et de la Fondation Orange, et l’aimable autorisation de R.F.F. (Réseau Ferré de France)
Présentation

C’est par la volonté de concevoir des projets musicaux à destination du plus grand nombre que l’Ensemble Justiniana, en étroite collaboration avec la Région Franche-Comté, a créé SANS CRIER GARE, autour de l'histoire du train et de la construction de la ligne à grande vitesse. Cinq villages situés tout près des chantiers de construction accompagnent ces transformations qui s’opèrent autour d’eux avec la création d’un spectacle itinérant et ferroviaire. 

« Ne vous dérangez pas pour moi, je ne fais que passer ! » dit le TGV
 

Peu de spectacles mettent en scène un train … Seul, Jacques Offenbach dans La Vie Parisienne, à l’ouverture du premier acte, campe ses personnages dans une gare. Nous donnerons à entendre le début de cet opéra et repartirons de ses personnages qui dans un village attendent le train …

Mais le train n’arrive pas. Et la joie se transforme en interrogation. Et chacun cherche son train, cherche le train… Les personnages se transforment au fur et à mesure. La foule se déplace. Et les sensibilités, le temps et la vitesse traversent les ans. A partir de là, un parcours de créations musicales d’aujourd’hui est proposé.

Là nous retrouverons les habitants  du village quelque part dans un de ces paysages lunaires que nous offre cette construction de la LVG donnant à entendre le train et non le voir... autour d’une partition écrite. L’idée de toute la poésie qu’apporte le train, Autres sons, autres appréhensions… Ce passage de la petite vitesse à la grande vitesse dans ce monde qui tourne.

Il s’agit bien d’accompagner la population concernée à ce grand changement qui s’opère autour d’eux, non pas dans un constat d’échec mais en questionnant, interrogeant pour en trouver et dessiner la poésie de chaque époque ... et celle d’aujourd’hui bien sûr.

Que l’on soit à l’intérieur du train ou resté à quai, et même sans quai... Regarder cet engin indomptable déchirer le temps et l’espace nous laisse à imaginer notre futur.

Charlotte Nessi - Metteur en scène

Distribution

Librettiste Claude Tabet • Compositeurs Philippe Mion, Etienne Roche, Alfred Spirli, Olivier Urbano • Mise en scène / aiguillage Charlotte Nessi • Chorégraphie Geneviève Mazin, Fabrice Guillot, (Compagnie Retouramont) • Scénographie Gérard Champlon • Costumes Julie Lardrot • Maquillage Aurélie Mohn • Chef de chœur Laure Mercoeur — Comédiens / Eric Coustaud, Paul Marchevet, Eric Wolfer — Chanteurs / Gilles Bugeaud, Maja Pavlovska, Pascal Toussaint — Danseurs / Magdalena Bahamondes, Emilie Martinez, Isabelle Pinon, Roman Timmers, Löre Wernly — Orchestre / Saxophone alto Gandalf Goudard • Trompette Thierry Daudet • Trombones Marie-Jo Guisse, Etienne Roche • Soubassophone Adrien Spirli • Percussions, objets sonores et récupérations Alfred Spirli • Accordéons Olivier Urbano, Lucas Spirli • Clavier, son Nicolas Perrin — Avec / L’école d'accordéon Courtot-Renoux de Trévenans (90), les accordéonistes de l’Ecole de musique d’Orchamps (39) et l'Association des trombonistes de Franche-Comté et 150 choristes, comédiens, accordéonistes, trombonistes... tous sites confondus
 

Crédit photos : Yves Petit

En images